Sketchnote Stephen Walsh Summer University 2018

Sur-mesure, sur étagère ou curation de contenu… Construire une offre digital learning qui cartonne !

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À l’occasion de la seconde édition de l’Université d’Été du Mobile Learning, Stephen Walsh, co-fondateur et CEO d’Anders Pink est intervenu pour animer la table ronde « Sur-mesure, sur étagère ou curation de contenu ? Construire une offre digital learning qui cartonne ». Stephen y a exposé les perspectives d’apprentissage que permettent la curation de contenu et les fonctionnalités possibles ; voici un compte rendu de son témoignage.

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Opportunités et enjeux du marché de la formation

Comment le secteur de la formation a-t-il évolué au fil du temps ? Quels sont les enjeux et opportunités qui vont se présenter à nous, professionnels du secteur ? Une étude publiée récemment par John Bersin retrace les 25 dernières années de notre secteur et représente mon parcours personnel dans l’e-learning.

 

 

Au milieu des années 90, à la naissance du elearning, nous ne faisions que créer des cours, quels que soient les besoins. Pendant longtemps, l’elearning était basé sur une approche scolaire et universitaire. Cours et évaluations étaient téléchargés sur des plateformes LMS sans intégrer le moindre contenu multimédia. À ce moment-là, avant Youtube, les vidéos coutaient cher, la bande passante était la plupart du temps insuffisante et les appareils mobiles n’existaient pas vraiment. L’évolution de notre industrie nous a fait réaliser que nous devions sortir de cet apprentissage scolaire pour adopter une approche de « blended learning ». Le blended learning est la combinaison de cours avec d’autres méthodes d’apprentissage. Mais il s’agit également d’utiliser des LMS pour la gestion stratégique, et pas seulement pour y intégrer de l’elearning.
Ce n’est qu’à partir de 2010 que tout a évolué. Nous utilisons notre dispositif d’apprentissage, désormais très performant, sur les réseaux sociaux ainsi que pour regarder des vidéos. Nous sommes donc passé de l’ère de la formation à la demande au microlearning. Nous avons accès à tout, n’importe quand et n’importe où. Il n’y a plus de limite imposée par les cours et les CD-ROM.

Les différentes technologies et procédés de conception divers offrent d’immenses possibilités qui peuvent paraître déroutantes tant il y a de façons d’aborder un problème d’apprentissage ou de développement. Il faut réfléchir attentivement à la stratégie, quel que soit le besoin, et que le LMS devienne encore plus invisible. Ce n’est plus un endroit où aller, suivre des cours et partir, c’est plutôt une plaque tournante dédiée à la formation continue. Ainsi, nous nous formons en permanence.

Microlearning vs. Macrolearning

Aujourd’hui, nous nous détachons de la pratique des cours pour décomposer les contenus en petites unités : microlearning contre macrolearning.
Par exemple, si j’ai besoin d’aide tout de suite et n’ai que 3 minutes, j’ai juste besoin de mon smartphone pour consulter un PDF ou une conférence TED, peu importe le format. Je décide de ce qui est utile pour moi dans le feu de l’action, c’est ce qu’on appelle le microlearning.
Pour autant, le macrolearning est toujours utile. Nous pouvons avoir besoin de développer une compétence comme un codage ou un nouveau langage. Dans ce cas précis, le besoin n’est pas immédiat, nous y consacrerons du temps et cela nécessite une expérience multimédia linéaire et structurée.
Nos stratégies doivent donc intégrer les deux démarches.

Apprendre par la pratique

D’après une étude réalisée au Royaume-Uni par Jane Hart portant sur plusieurs personnes sur leur lieu de travail à qui l’on a demandé de classer différentes formes d’apprentissage de « Très important » à « Pas important », le résultat donne en numéro 1, comme le plus important le fait d’apprendre sur le tas. Viennent ensuite le partage de connaissances avec son équipe, puis les recherches sur le web. En bas de liste, dans les formes d’apprentissage considérées comme moins utiles, on retrouve les formations en présentiel, conférences et débats, et le elearning.
Nous devons prendre en compte que nos interlocuteurs souhaitent que cela soit court, ne pas avoir à interrompre son travail et partager. Nous devons arrêter de produire des contenus formels, linéaires et figés et les aider en leur proposant des contenus utiles. Une statistique a été publiée en 2017 aux États-Unis : « Quelle durée moyenne un travailleur du savoir pense-t-il pouvoir consacrer à la formation chaque semaine ? » La réponse est de seulement 24 minutes par semaine. L’autre problème avec le temps, c’est que nous en perdons beaucoup à rechercher des informations utiles. Une étude IDC a révélé, il y a quelques années, que les gens passaient en moyenne 9 heures et demi par semaine à rechercher des informations, sans pour autant nécessairement les trouver.

Si vous êtes allés à l’université il y a 25 ans, rien de ce que vous avez appris alors n’est pertinent aujourd’hui. Les manuels sont tous périmés, tout ce que vous avez appris et qui était alors à la pointe est complètement dépassé. Ce phénomène s’applique à toutes nos connaissances passées.

Devenir responsable de sa formation

Nous avons tous appris beaucoup au fil des ans. Il ne s’agit pas de savoir ce que vous avez appris hier, mais ce que vous allez apprendre aujourd’hui, demain, pour rester à la page.
En 2017, The Economist a publié un rapport où il avançait l’idée que l’apprentissage tout au long de la vie était un impératif économique. Ce n’est pas juste une bonne idée, c’est essentiel pour conserver une place sur le marché du travail. Et plus vous êtes jeune, plus c’est important. 61 % des moins de 30 ans conviennent qu’ils devront acquérir de nouvelles compétences tout au long de leur vie.

Le monde devient chaque jour un peu plus complexe et il faut se demander comment prioriser les informations et aborder cette complexité. Pour maintenir votre rythme d’apprentissage par rapport au rythme du changement et de la concurrence, nous souhaitons que chacun soit responsable de sa formation. Selon les statistiques précédentes, la plupart des contenus ne sont pas pertinents, et cela prendrait un temps infini pour les trouver et les filtrer. Ainsi, si les gens veulent se former par eux-mêmes et être indépendants, le service qui leur est fourni aujourd’hui n’est pas optimal. Nous pouvons faire mieux !

Pouvons-nous devenir un « concierge » de contenus ou comment sélectionner les contenus pour se former de manière continue tout en travaillant ?

Il y a trois étapes à suivre. Si vous ne devez retenir que 3 mots, cela serait sans doute seek, sense, share (chercher, donner du sens, partager). Ces trois mots décrivent brièvement le concept de curation de contenu.

  • « Chercher » implique souvent l’utilisation de Google avec des outils et algorithmes pour des recherches efficaces.
  • « Donner du sens », c’est avant tout comprendre soi-même, pouvoir l’assimiler, pour vous même d’abord, puis pour les autres.
  • « Partager », il s’agit là de déposer les contenus à un endroit où d’autres personnes pourront les utiliser. Cela peut être par le biais d’une application, dans un e-mail ou sur Slack, ou bien sur votre intranet. Partout, ne vous limitez pas à un seul endroit. Choisissez le bon endroit, puis créez une routine. Faites-le quotidiennement.

 

C’est ce que nous faisons chez Anders Pink. Nous disposons d’un outil qui nous permet de filtrer les contenus que nous intégrons ensuite à des plateformes. C’est la raison de notre partenariat avec Teach on Mars. En intégrant ces contenus filtrés et actualisés sur la plateforme Teach on Mars, vous pourrez vous tenir informés de n’importe quel sujet, n’importe où et à tout moment.

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